Je m'appelle Deborah Ohana, francaise d'origine,
je vis en Israel depuis 2006.
Psychologue clinicienne, je suis diplômée d'un Master de psychologie clinique et psychopathologie de l'Université René Descartes (Paris V).
Afin de repondre aux exigences du ministere de la santé israelien et de pouvoir pratiquer ma profession en toute legitimite et legalite en Israel, j'ai effectue mon stage (stage d'internat d'une duree de 4 ans permettant d'acceder a l'equivalence israelienne de mon statut de psychologue clinicienne) a l'hôpital psychiatrique Yehuda Abarbanel (Bat Yam).
Je travaille aujourd'hui principalement en cabinet prive aupres de la population israelienne mais il me tient egalement et toujours a coeur de pouvoir proposer a la population francophone des soins dans leur langue maternelle...
Trouver sa place dans un pays étranger n'est pas chose simple et ce, d'autant plus lorsque quelqu'un arrive avec des exigences et des ambitions professionnelles. Tout d'abord, la langue constitue un barrage non négligeable qu'il est cependant simple de surpasser avec des cours d'hébreu en Oulpan offerts par le Ministère de l'Intégration (Misrad Aklita).
De plus, pour des raisons culturelles et évidentes dues aux différentes vagues massives d'immigration, la population israélienne est habituée a accueillir les nouveaux immigrants et les aider a s'adapter et s'intégrer.
Trouver sa place c'est aussi trouver l'équilibre entre son identité de français et cette nouvelle identité israélienne: parvenir à accepter de nouveaux codes, de nouvelles obligations pour pouvoir accéder a ce que chacun souhaite.
Mon activité en clinique privée me permet de travailler auprès d'adultes et adolescents francophones, nouveaux immigrants et ainsi d'aborder toute une multitude de problématiques de la vie quotidienne.
Le sentiment qui accompagne la plupart des nouveaux immigrants dans leurs premières années de vie en Israël est un sentiment d'incompréhension: principalement une incompréhension face à la langue, face aux nouveaux codes proposes.
Celui qui décide d'entreprendre une psychothérapie sera donc dans la plupart des cas et de manière très naturelle, à la recherche d'un praticien parlant sa propre langue maternelle. Ceci facilite en effet le déroulement du soin et permet au patient de se laisser aller plus facilement à ses associations d'idées et a ses élaborations.
Les recherches les plus recentes montrent que l'ingredient majeur d'une therapie reussie n'est pas toujours la technique employee mais la personnalite du therapeute.
Nous pouvons parler d'un traitement efficace lorsque le patient obtient des changements evalues de facon fiable par le patient lui-meme, son psychotherapeute ainsi que par l'entourage.
" Une psychotherapie progresse lorsque le sujet arrive a transformer la solitude d'un monde de souffrance sans mot en une experience de conscience partagee. Il parvient ainsi a rendre moins inflexible les experiences intolerable et conflictuelles qui l'envahissent et l'enserrent."
Lorsqu'il s'agit de choisir son "psy" ou de faire une recommandation a un ami ou a un membre de sa famille, le choix n'est jamais au hasard. Au dela de ses diplomes et de ses modeles theoriques, c'est la personne du therapeute qui devient predominante.
Il est important que le therapeute:
-Puisse mettre en place un cadre securisant, fiable et souple.
- Porte une attention soutenue a la qualite de la relation, cherche a se maintenir disponible pour qu'un dialogue emotionel soit possible
-Puisse suiciter la participation active du patient
-Puisse valider les efforts du patient.
Une bonne relation patient/ psy constitue donc la clef d'une psychotherapie reussie.
Pour le practicien, la difficulte permanente est de maintenir l'equilibre entre professionnalisme et empathie.
Freud avait bien raison déjà en 1913 lorsqu'il insistait sur l'importance d'une alliance forte entre un patient et son therapeute.
Il s'agit d'une collaboration active basee sur une appreciation partagee des problemes et un accord sur les solutions possible.
Carls Rogers a bien defini les qualites necessaires pour pratiquer le métier de psychologue therapeute: l'Empathie, l'Autenticite et la Chaleur Humaine.
Comment choisir sa psychothérapie ?
Comment choisir son psy ?
Consulter un psy... Comment cela se passe la première fois ?
Lorsque l'on prend rendez vous pour la premiere fois pour un suivi psychologique, l'une des premieres questions inevitable que l'on se pose est: Comment va se passer le premier entretien??
Cette premiere rencontre est souvent source de stress et anxiogene, et ceci, quel que soit le degré de motivation de la personne qui est amenée a consulter.
La première rencontre avec le psychologue est importante car elle est l’occasion non seulement de prendre contact, mais aussi de voir si un travail collaboratif et effectif est possible , c'est a dire, si le praticien que vous avez devant vous est la bonne personne.
Chacun des patients vient avec sa propre histoire, sa propre problematique et son propre mode de fonctionnement : dans certains cas avec le souvenir d'experiences positives ou negatives passees chez d'autres psychologues, pour d'autres, pour qui cela est la premiere fois, avec une idée parfois fantasmee, formatee ou meme clichee de cette rencontre particuliere.
Le premier entretien est l'occasion également pour le psychologue envers son patient, d'etablir le cadre, de formuler les spécificités et les règles de ces entretiens.
-Quel est le montant des honoraires pour chaque entrevue?
-Comment doit-on régler les honoraires et à quel moment?
-Quelle est la durée d’un entretien?
-Quelle est la fréquence des rencontres?
-Qu’arrive-t-il lorsque l'on rate une entrevue?
-Quoi faire en cas d’urgence? Comment annuler une rencontre?
Une discussion ouverte et claire sur ces petites questions pratiques permettent d'éviter les malentendus mais aussi d'établir une forme d'engagement respectif du psy envers son patient mais aussi du patient envers son psy.
Ce psychologue est il celui qui me convient??
N'hésitez pas a etre a l'ecoute de vous meme, faites vous confiance en évaluant votre réaction face à ce professionnel.
-Vous sentez vous à l’aise lors de l'entretien?
-Vous sentez vous sécurisé et en confiance?
-Etes vous satisfait de la qualite de l'écoute?
-Etes-vous a l'aise avec le comportement et l' attitude de ce professionel à votre égard?
Il est donc fondamental de choisir quelqu’un avec qui vous vous sentiez à l’aise.
Cette étape est essentielle car elle est directement liee a la qualité et au succès de ce processus..
La rupture amoureuse : comprendre pour mieux y faire face et avancer.
Quitter l'autre fait souvent très peur, on croit cela insurmontable…une separation ou un divorce peuvent aussi faire renaitre…Les séparations amoureuses, choisies ou subies, sont toujours des séismes intérieurs.
Comment supporter l’absence, se reconstruire et retrouver confiance ?
Comment y faire face?
→En parler: Il est essentiel pendant cette période d’être bien entouré, et de réussir à mettre des mots sur sa souffrance pour en parler aux autres ( l'entourage proche peut ainsi vous donner un retour sur votre histoire et ainsi vous éviter d'entretenir une idealisation de ce que vous venez de vivre , ils peuvent vous aider a vous resituer dans un rapport a la réalité).L'aide d'un professionnel peut dans certains cas contribuer de manière positive a la libération d'une parole sans etre juge.
→Exterioriser sa douleur: Vous avez le droit de souffrir ….et de le montrer.
→Continuer a rêver et a regarder devant soi
Ne renoncez pas a vos projets, a vos reve. Certes differement que ce qui avait été projeté , mais la vie continue….
→S'occuper: Si vous en avez la possibilité psychique, n'hésitez pas a investir de nouvelles activité, à prendre du temps pour vous.
Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent comptent après une rupture, que leurs scenarios de couples se ressemblent et ont tendance à se repeter. Il s'agit souvent de schemas de l'enfance qui ont tendance a se rejouer…Identification au couple parental dans l'enfance, séparations brutales, deuils, model d'attachement fondé sur la relation de dépendance…
"Si tu veux passer a autre chose, tu dois d'abord comprendre pourquoi tu ressentais ces emotions,et pourquoi maintenant tu n'as plus besoin de les ressentir"
(Mitch Albom)
Divorce : Que dire aux enfants ?
Lorsque des parents se separent, il s'agit egalement d'une lourde epreuve pour un enfant.
Comment l'aider au mieux tout en le laissant a sa place d'enfant ?
Dans les moments difficiles comme un divorce ou une separation, un enfant a besoin de l'aide et de l'explication de ses parents.
Certains ages restent particulierement fragiles ( premiers mois, entre 3 et 7ans, et au moment de l'adolescence); cependant ne vous culpabisez pas car un enfant dont les parents sont separes n'a pas moin de chance de reussir sa scolarite ou d'etre sujet a des conduites a risque.
En parler ?? OUI.
Il n'y a aucun doute qu'une discussion avec l'enfant doit etre mise en place.
Comment en parler??
- "Nous comprenons que tu sois triste"
Votre enfant a besoin d'exprimer ses sentiments: sa colere, son chagrin, ses angoisses face a cette situation qu'il n'a pas choisi et face a laquelle il est impuissant. Ces sentiments, ces frustrations, viendront souvent s'exprimer au travers de changements de comportements, ceci en function de l'age de l'enfants (crises, mots durs, silences, insolence et manqué de respect, depassement des limites,…)
C'est tout d'abord en acceptant sa douleurs que vous parviendrez a l'aider a depasser sa souffrance.
- " Nous t'aimons toujours autant"
L'amour qu'il existe entre un parent et son enfant ne changera pas…il sera toujours aussi fort: tel est le message a faire passer.Il doit se sentir aime, protégé et securise.
- " Ce n'est en aucun cas de ta faute"
Par nature, l'enfant est egocentrique et jusqu'a un certain age, il ne pourra comprendre les situations qu'en function de lui meme. En toute logique, ilpeut ainsi se persuader qu'il est la cause de votre separation.Bien que cette inquietude ne soit pas toujours formulae, celle ci reste bien reelle et il est important que vous puissiez en tenir compte.Pensez a formuler cliaremnt qu'il n'y est pour rien dans votre mesentente.
- " Ne t'inquiete pas"
Tres rapidement après l'annonce de la separation, lorsque votre enfant 'aura comprise et interriorisee, il commencera a s'interreoger sur les questions d'ordre pratique concerant son univers habituel. Ou vais je habiter? Va t on demenager? Vais je changer d'ecole? Chez qui passerai je les prochaines fetes? Que sera la a ma fete d'anniversaire?
Tentez de fournir de reponses precises et rassurantes pour ne pas le laisser s'angoisser. Expliquez lui ce qui va changer,meme si vous n'avez pas encore tout pu organser dans les details, transmettez lui des informations securantes au possible.
Nous savons desormais tous qu'il ne faut pas tout raconter aux enfants.
Comment proceder au mieux pour savoir ce qui les concerne directements?
Parlez leur de ce qui les concerne uniquement.
Le plus important est de ne pas faire de l'enfant un confident ou un allie en se repandant trop sur la nature des problemes du couple.
Parler pour dissiper son angoisse mais ne pas tout dire pour le proteger et le maintenir a sa place d'enfant.
Dans le cadre de certaines therapies de couples, je vous propose egalement un accompagnement et une mediation parentale afin de vous aider a gerer vos enfants dans des situations de conflits parental , de divorces ou de separations.
La dépression Post natale... Comment y faire
La dépression post-partum (ou post-natale) est un plus répandue qu’on ne pense. On a longtemps pensé qu’une jeune maman sur dix souffrait de cette dépression. Aujourd’hui, on estime qu’une femme sur quatre en souffre.
Cette maladie est parfois confondue avec le « baby blues », aussi appelé « syndrome du troisième jour ». Le « baby blues » survient généralement vers le troisième jour après l’accouchement et provoque un sentiment de dépression avec fatigue, tension et envie de pleurer sans raison. Cette dépression passagère serait due au bouleversement hormonal qui a lieu chez la femme après l’accouchement.
Le soutien des proches et du personnel soignant suffit habituellement à la faire disparaître en quelques jours. Contrairement au « baby blues », la dépression post partum est une maladie qui nécessitera un traitement.
Les signes et symptômes varient d’une femme à l’autre mais on retrouve souvent :
-un sentiment d’impuissance et de culpabilité,
-l’épuisement
-la sensation d’être malheureuse, d’avoir tout le temps envie de pleurer,et d’être seule,
-l’angoisse et l’impression d’être piégée.
Bien sûr, toute jeune maman éprouve ponctuellement ces sentiments ; toutefois, s‘ils vous envahissent continuellement et ne s’arrangent pas au fil des jours, vous pourriez bien souffrir de dépression post-partum.
Cette maladie survient généralement lorsque bébé a entre quatre et six semaines, mais elle peut aussi se manifester plusieurs mois après l’accouchement. Elle s’installe « en douceur ».
Alors que vous êtes ravie de vous occuper de bébé, vous vous sentez, progressivement, de plus en plus mal.
Si vous souffriez déjà de dépression pendant votre grossesse, la naissance de bébé pourrait agraver votre état.
Quelles sont les causes de la dépression post-partum ?
Les causes exactes ne sont pas encore bien comprises. Elle pourrait être liée à la perturbation des échanges chimiques dans le cerveau ou aux modifications hormonales massives qui surviennent à ce moment de la vie d’une femme. Concrètement, vous vous retrouvez tout à coup incapable de faire face aux tâches quotidiennes, sans savoir pourquoi.
De nombreux facteurs contribuent à l’émergence de cette maladie, comme, par exemple :
-Des antécédents de dépression ou de troubles mentaux, ou la présence d’une dépression pendant la grossesse.
-L’absence de soutien de la part de votre partenaire. Le fait de ne pas avoir de membres de la famille ou d’amis vivant près de chez vous.
-Des soucis financiers, de logement, de travail ou des difficultés dans le couple.
-Un accouchement difficile et les problèmes de santé qu’il a engendré par la suite.
-Avoir un bébé né prématurément ou malade.
-Éprouver des difficultés à allaiter
-La résurgence de souvenirs douloureux, le décès de l’un de vos parents lorsque vous étiez enfant, par exemple.
Elle se soigne très bien à condition de demander de l’aide !
Vous pouvez notamment :
En parler avec votre partenaire ou un/une ami(e) peut vous aider, mais ils auront peut-être du mal à comprendre ce que vous ressentez.
En cas de dépression plus sévère, votre médecin vous adressera peut-être à un psychologue ou à un psychiatre.
Quelques conseils pour y faire face:
- Reposez-vous autant que possible
- Mangez sain et équilibré
- Bougez !
- Rencontrez d’autres jeunes mamans
- Prenez soin de vous-même
La crise d'angoisse : Est - ce que cela va passer ?
"La crise d'angoisse n'est pas une simple anxiete. L'anxiete est une reaction naturelle et normale face a un dangerous a une situation stressante."
L'intensite de l'angoisse est parfois telle qu'il est difficile pour la personne qui en souffre de penser que cela passera un jour…
Peut on en sortir et comment?
Il est evidemment possible de sortir de cet etat…et bien heuresement d'ailleurs…
Se debarrasser de ses angoisses suppose defaire ce qu'il faut pour cela.
Les angoisses , en effet, ont toujours des causes et celles ci sont doubles puisqu'elles renvoient a la fois au present et au passé. La plupart du temps, ces angoisses font effraction dans notre vie d'adulte ( generees par une relation, un evenement …) Il arrive qu'elles ne durent pas, mais il arrive aussi, que celles ci persistent.
Les angoissent s'installent dans le quotidien lorsque celles ci se nouent a des angoisses du passé, des angoisses enfouies que nous portions en nous, sans le savoir, datant de notre enfance….
Bien souvent, elles etaient deja a l'epoque bien difficilles a supporter, l'enfant les a alors enfouies, refoulees dans son inconscient… Il faut alors enqueter pour retrouver la source de de ces angoisses.
Vos angoisses actuelles ont- elles suivies un demenagement,? un changement de pays? Un nouvel emploi? Renverraient - elles a des angoisses eprouvees pendant l'enfance lors d'un changement de lieu? d'une separation particuliere? ou des angoisses eprouvees par vos propres parents lors de leur enfance ou avec vous? ( votre maman supportait elle de vous quitter?)…
Les hypotheses sont multiples et variees et a chaque personnes sa propre histoire et sa maniere de s'y accomoder.
Une psychotherapie avec un psychologue professionel competent peut vous aider a avancer et a y voir plus clair.
Consulter un psy... Comment cela se passe la première fois ?
Les recherches les plus recentes montrent que l'ingredient majeur d'une therapie reussie n'est pas toujours la technique employee mais la personnalite du therapeute.
Nous pouvons parler d'un traitement efficace lorsque le patient obtient des changements evalues de facon fiable par le patient lui-meme, son psychotherapeute ainsi que par l'entourage.
" Une psychotherapie progresse lorsque le sujet arrive a transformer la solitude d'un monde de souffrance sans mot en une experience de conscience partagee. Il parvient ainsi a rendre moins inflexible les experiences intolerable et conflictuelles qui l'envahissent et l'enserrent."
Lorsqu'il s'agit de choisir son "psy" ou de faire une recommandation a un ami ou a un membre de sa famille, le choix n'est jamais au hasard. Au dela de ses diplomes et de ses modeles theoriques, c'est la personne du therapeute qui devient predominante.
Il est important que le therapeute:
-Puisse mettre en place un cadre securisant, fiable et souple.
- Porte une attention soutenue a la qualite de la relation, cherche a se maintenir disponible pour qu'un dialogue emotionel soit possible
-Puisse suiciter la participation active du patient
-Puisse valider les efforts du patient.
Une bonne relation patient/ psy constitue donc la clef d'une psychotherapie reussie.
Pour le practicien, la difficulte permanente est de maintenir l'equilibre entre professionnalisme et empathie.
Freud avait bien raison déjà en 1913 lorsqu'il insistait sur l'importance d'une alliance forte entre un patient et son therapeute.
Il s'agit d'une collaboration active basee sur une appreciation partagee des problemes et un accord sur les solutions possible.
Carls Rogers a bien defini les qualites necessaires pour pratiquer le métier de psychologue therapeute: l'Empathie, l'Autenticite et la Chaleur Humaine.
Thérapie de couple : Est-ce que cela peut nous aider ?
Disputes à répétition, incompréhension, perte du desir sexuel, manque d’écoute et suspicions…
Face à certains problèmes, retrouver une vie de couple heureuse et épanouie parait impossible.
A la base des problématiques se trouvent de grands thèmes tels que:
-La grande difficulté à communiquer, d'incompréhensions mutuelles (80% des motifs de consultation)
-Les difficultés liées aux comportements (les siens, ceux de l'autre)
-La difficulté de trouver sa place, le partage des rôles, du territoire de chacun
-Les désaccords sur l'éducation des enfants
- Le manque de temps partagé et d'intimité, une sexualité insatisfaisante
- Les aventures extra-conjugales
- Le passé respectif de chaque conjoint qui interfère dans le présent du couple.
La therapie de couple se propose comme partenaire de recherche de solutions.
Il n’y a pas de problème type menant à la thérapie conjugale.
« Cela peut aller de la peur de l'engagement à la violence. Le problème peut prendre plusieurs formes telles que le refus de se marier, des crises d'insultes ou encore des claquements de porte quotidiens. Ce désarroi peut être aussi fort que l’amour qu’il y a dans le couple. »
Est ce que ca marche?
A partir du moment où tous deux sont dans le cabinet d'un thérapeute, c'est qu' ils ont tous les deux envie de faire changer la situation. « On est malheureux ensemble, mais on aimerait bien que ça change ensemble. » Ce consensus constitue déjà la moitié du travail.
Au fil des séances, chacun s'étonne de découvrir ce que l'autre éprouve et pense.
Les femmes sont souvent stupéfaites de la qualité émotionnelle des propos de leur compagnon, qui verbalise, auprès du thérapeute, des choses qu'il n'avait jamais exprimées.
Les hommes, à l'écoute de ce que leur femme confie au psy, entendent mieux la souffrance authentique et moins les reproches. Ainsi, quelque chose change dans la façon dont l'un et l'autre se perçoivent.
Fréquemment, c'est la femme qui traîne son mari, qui vient parce qu'elle lui a présenté la thérapie conjugale comme leur dernière chance. Et... ça passe ou ça casse !
Mais depuis deux-trois ans, les hommes se montrent plus demandeurs.
Et de jeunes couples amoureux consultent dans un but « préventif » pour mettre toutes les chances de leur côté avant de fonder une famille, pour avoir la certitude qu'ils ont choisi la bonne personne.
L'interruption volontaire de grossesse.
Les recherches les plus recentes montrent que l'ingredient majeur d'une therapie reussie n'est pas toujours la technique employee mais la personnalite du therapeute.
Nous pouvons parler d'un traitement efficace lorsque le patient obtient des changements evalues de facon fiable par le patient lui-meme, son psychotherapeute ainsi que par l'entourage.
" Une psychotherapie progresse lorsque le sujet arrive a transformer la solitude d'un monde de souffrance sans mot en une experience de conscience partagee. Il parvient ainsi a rendre moins inflexible les experiences intolerable et conflictuelles qui l'envahissent et l'enserrent."
Lorsqu'il s'agit de choisir son "psy" ou de faire une recommandation a un ami ou a un membre de sa famille, le choix n'est jamais au hasard. Au dela de ses diplomes et de ses modeles theoriques, c'est la personne du therapeute qui devient predominante.
Il est important que le therapeute:
-Puisse mettre en place un cadre securisant, fiable et souple.
- Porte une attention soutenue a la qualite de la relation, cherche a se maintenir disponible pour qu'un dialogue emotionel soit possible
-Puisse suiciter la participation active du patient
-Puisse valider les efforts du patient.
Une bonne relation patient/ psy constitue donc la clef d'une psychotherapie reussie.
Pour le practicien, la difficulte permanente est de maintenir l'equilibre entre professionnalisme et empathie.
Freud avait bien raison déjà en 1913 lorsqu'il insistait sur l'importance d'une alliance forte entre un patient et son therapeute.
Il s'agit d'une collaboration active basee sur une appreciation partagee des problemes et un accord sur les solutions possible.
Carls Rogers a bien defini les qualites necessaires pour pratiquer le métier de psychologue therapeute: l'Empathie, l'Autenticite et la Chaleur Humaine.